Pour respecter l’objectif défini par la communauté internationale, à savoir limiter le réchauffement climatique à +2°C, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a établi, dans son dernier rapport (AR5), un budget carbone.
Au rythme actuel des émissions de gaz à effet de serre, ce budget carbone sera épuisé en moins de 25 ans. Le temps est donc compté et il faut agir vite.
Pour stabiliser la concentration en gaz à effet de serre dans l’atmosphère au niveau défini par le GIEC et ainsi limiter les conséquences extrêmes du dérèglement climatique, il faudrait que les émissions atteignent leur pic d’ici 5 à 10 ans et soient réduites d’au moins 55% d’ici 2050 par rapport au niveau de 2010. De plus, entre 2080 et 2100, il faudrait que la production énergétique mondiale soit dans la pratique entièrement décarbonée.
Si nous prenons la science au sérieux cela doit être fait. Mais la réalité politique n’est pas seulement fondée sur la réalité physique. Ainsi à l’heure actuelle, les solutions semblent politiquement inatteignables tout en étant physiquement indispensables.
De plus, le choix actuel n’est pas entre protéger notre environnement ou protéger notre économie. Il est entre assurer le salut de notre économie en préservant l’environnement ou laisser les ravages environnementaux provoquer un effondrement de nos économies.
C’est pour réduire ces dichotomies, qu’Albedo a été créée. Par l’éducation au changement climatique et à la transition énergétique, le but est de donner aux politiques le soutien citoyen dont ils ont besoin pour agir sur ces questions Le but est aussi de soutenir les initiatives prises dans les entreprises et la société civile.
Sources : Emissions Gap Report, UNEP, 2014, IPCC / GIEC, AR5, 2013-14